Harnes à deux matches d’un sacre reçoit Rennes en finale aller

Auteur d’une remarquable saison (15 victoires de rang, 18 succès en 20 journées), le HVB aspire une récompense à la hauteur de son investissement. Ce soir, il reçoit Rennes en match aller de la finale du championnat de France Élite.

Harnes devra prendre le meilleur en deux rencontres (aller-retour) sur les Bretons, un set en or (15 points) étant prévu à l’issue de la finale retour samedi prochain pour éventuellement départager les deux équipes. Initialement annoncée à Rennes, la première opposition se déroulera ce samedi à Harnes suite à un accord entre les deux staffs.

Comme le souligne le capitaine Lénaïc Pépin “Une finale ça ne se joue pas, ça se gagne !” preuve que la détermination reste la pierre angulaire du cheminement artésien. “La saison a certes été éprouvante, on a beaucoup donné, mais ces deux semaines de plus ne sont que du bonus. Pas besoin de s’en convaincre… On sait ce dont on est capable et forcément on aimerait terminer avec une médaille.” L’adversaire, lui sera de qualité. Mais ça le HVB ne s’en effraie pas. “On sait qu’en face ça sera plus physique, que ça tapera fort et que le rythme sera soutenu mais on essayera aussi d’opposer nos propres arguments.”

Rennes est avide de retrouver à terme la Ligue A. Après la disparition du Rennes Volley 35, ancien pensionnaire de Ligue A, le Rennes Etudiants-club (REC) a subi un gros lifting en gardant toutefois une ossature très solide autour de sept joueurs pros : Roulleau et Josserand (Nantes), Tuitoga et Hallé, Walgenvitz (Plessis-Robinson) ainsi que deux espoirs locaux (Bunel et Iotefa) solidifient un groupe taillé pour la route.

Harnes a refusé en début de saison l’accession

Une certitude à ce stade, le bail en Élite de l’équipe bretonne, grâce à une première place obtenue lors de la phase régulière (50 points, 17 victoires) s’achèvera à l’issue de cette double finale. Le groupe de Quentin Marion est assuré de monter en Ligue B, Harnes ayant refusé en début de saison l’accession. “Trop d’inconnues entouraient cette année.” précise Claude Clément le président. “On a surtout besoin de lisibilité, de travailler par étapes et de manière sereine avec l’ensemble de nos partenaires.”

Sébastien Renaut (CLP)