Harnes joue au chat et à la souris, mais sort les griffes au bon moment

HARNES – ORANGE

3-2 (25-20, 25-16, 14-25, 22-25, 19-17) • Harnes a fait fort ce week-end. Le six inédit (blessures) de Laurent Cauet a sans doute réalisé l’exploit de leur première partie de saison : déstabiliser l’une des équipes les plus aguerries du championnat.

« Pour gagner ce match ou simplement espérer faire quelque chose il ne fallait pas être bon, mais très bon », stigmatisait Cauet.

Harnes prit rapidement la poudre d’escampette (8-3), face à l’incapacité du pointu Kolacny pour régler la mire (15-11, 20-16, 25-20).

Au changement de côté les Artésiens continuèrent à creuser collectivement la tombe de visiteurs pensant s’en sortir à l’impact physique. Mais c’était sans compter sur l’astuce de Gauthier, titularisé à la passe qui envoya ses éclaireurs avec une certaine sagacité aux abords du fil (13-10, 25-16).

« La pause a un peu cassé notre dynamique », remarqua avec un brin de déception Jacques Cuvillier, le président. Car ensuite Orange retrouva du charme. Rangel, le passeur mexicain, se fit plus précis (4-8), Scott plus pugnace (17-20) et Watten, le libéro, très utile en tant que vecteur défensif (22-25).

Sur sa lancée, Orange martela le fer avec entrain. et même si Harnes resta au contact (10-10, 21-21) un affaissement physique en fin de set ouvrit la porte des prolongations (22-25). Un tie-break dantesque, d’une rare intensité qui donna la part belle aux Orangeois (3-5, 10-12) mais qui n’écarta jamais Harnes de la course. Et comme Bouanda et Gosselin s’avérèrent utiles au block, Harnes garda son fil conducteur au point d’électriser toute l’assemblée (19-17).    SÉBASTIEN  RENAUT

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